Comment agissent les essences florales ?
Les réponses des découvreurs des fleurs de Californie

les fleurs du bien
ClaudiaSTERN, spécialiste argentine de la thérapie florale, a invité en 1992 à Buenos Aires Richard KATZ et Patricia KAMINSKY, découvreurs des fleurs de Californie et fondateurs de la FES (Flower Essence Society). Vous trouverez ci-dessous les notes qu'elle a prises lors de ce séminaire, qui répondent aux questions les plus fréquentes sur la thérapie florale.

De quelle manière peut-on obtenir le maximum de résultats dans l’utilisation des essences florales ?

Les essences agissent mieux quand on les prend de façon régulière et rythmée, étant donné que l’être humain évolue dans le temps comme la plante. On les prend en général de 4 à 6 fois par jour, et les prises les plus importantes sont celles du matin, au réveil, et du soir, au moment du coucher.

Une formule est prise en général un mois avant d’être modifiée. Cela peut varier, car au moment de la réévaluation, de nouveaux besoins peuvent surgir, et on peut la retoucher, soit en rajoutant, soit en  supprimant une essence.

Les personnes les plus sensibles peuvent en prendre moins souvent. Quelques cas critiques ou qui résistent peuvent nécessiter un plus grand nombre de prises quotidiennes. Mais les fleurs agissent avec une intensité plus ou moins grande selon la fréquence des prises et non  l’augmentation ou la diminution de la quantité des gouttes ingérées.

Que signifient le cycles en spirale ?

Patricia et Richard affirment qu’on obtient de meilleurs résultats en pratiquant deux cycles d’utilisation, au cours desquels la combinaison des essences se fait en s’adaptant à la situation changeante du patient. Il vaut mieux travailler par cycles en spirale que d’utiliser plusieurs essences dans une seule combinaison. Cela signifie qu’on ajoute et qu’on retire les essences en travaillant par étapes, et en privilégiant les secteurs dans lesquels on veut agir en établissant un ordre de priorités.

Lorsqu’on prend des essences florales, peut-il y avoir aggravation des symptômes comme en homéopathie ?

Il peut parfois se produire certaines crises de prise de conscience. C’est-à-dire qu’il peut y avoir une légère intensification des sentiments et des expériences négatives pendant une brève période, suivie d’un changement vers une attitude positive. Il est important que le thérapeute connaisse cette possibilité pour pouvoir accompagner le patient pendant cette expérience.

Que faire en cas de résistance aux changements ?

Il est important de poursuivre la thérapie jusqu’à ce qu’on obtienne des résultats. Quand il y a trop de résistance et pas de changement, il convient d’envisager un changement de formule et d’avancer  plus lentement. Le thérapeute doit aussi accompagner son patient par la parole et le suivi, et, si ce n’est pas suffisant, le diriger vers un autre thérapeute professionnel spécialisé.

Beaucoup de patients craignent la dépendance. Que faire dans ce cas ?

L’objectif de la thérapie florale est de conduire le patient à se prendre en charge et à ne dépendre ni du thérapeute ni du flacon d’essences. Il faut donc l’aider à développer ses capacités personnelles pour qu’il puisse reconnaître lui-même la fin du cycle et mettre fin à l’expérience au moment opportun.

Que faire quand l’attente des patients est exagérée ?

Il est nécessaire de déterminer des attentes réalistes en thérapie florale, et elle doivent être clairement établies entre le patient et son thérapeute, ce qui n’exclut pas qu’elles puissent être modifiées au besoin durant le traitement.

Il est aussi important d’harmoniser les intentions de l’un et de l’autre en ce qui concerne les buts à atteindre, car si le patient ne cherche qu’à soulager ses symptômes physiques désagréables alors que le thérapeute ne se préoccupe que de ses problèmes émotionnels, le traitement échouera certainement. Il faut se mettre d’accord sur les priorités.

Il est important d’observer et d’enregistrer de façon adéquate tout ce qui se passe pendant chaque traitement. C’est la seule façon d’évaluer l’efficacité du travail thérapeutique, car souvent les patients oublient les situations douloureuses qui les ont conduits à cette thérapie, et ils ne se rendent pas compte des progrès qu’ils ont faits.

Le thérapeute doit-il être patient lui-même ?

Bien sûr le thérapeute doit posséder une profonde connaissance des thérapies florales, de ce qui provoque la souffrance humaine, et de l’action de chacune des variétés florales avec lesquelles il travaille.

Il doit en outre savoir comment utiliser ces connaissances dans chaque cas, qui est particulier et unique, et il doit s’autoriser à exercer sa créativité et sa propre intuition pour déterminer les essences les plus appropriées et la meilleure façon d’entrer en contact avec chaque patient.

Pour cela, il faut non seulement acquérir de plus en plus de connaissance sur les essences à travers les livres et les publications, mais aussi développer une relation personnelle à ce savoir par le biais d’un traitement et d’une évolution personnels.

Enfin, il doit tirer un enseignement de chaque consultation et de la supervision des cas dont il s’occupe, effectuée par des collègues qualifiés, car très souvent ce qui arrive aux patients vient toucher des points obscurs du thérapeute et seule une personne extérieure peut « apporter la lumière ».

Remèdes et archétypes

Le propos ultime de la thérapie florale est l’évolution spirituelle, même si, en chemin, il faut surmonter des symptômes émotionnels ou physiques. Comme l’a dit EDWARD BACH : « Pour vivre en  harmonie, il faut atteindre un alignement interne avec le projet personnel de vie, condition requise pour une véritable santé du corps et de l’âme. »

Parfois, c’est en affrontant des difficultés et des défis qu’on développe des qualités qui peuvent ensuite être utiles aux autres,   et qu’on réalise ainsi son projet de vie. Autrement dit, en voyant les problèmes et la douleur comme une opportunité pour la croissance et l’apprentissage.

Certes on trouvera parfois le «remède type » de chaque personne dans la vaste gamme des essences florales. Mais il se peut aussi qu’il y ait plusieurs « remèdes types » pour une même personne, et que chacun d’eux renvoie à un problème particulier.

On les utilise donc pour une évolution à long terme et la transformation qu’elle implique. On peut aussi les combiner avec des remèdes d’appui ou qui s’attaquent à des problèmes transitoires.

Il y a souvent un phénomène de croissance « en spirale », et le patient utilisera un remède type pendant une période, puis changera de formule avant de revenir ensuite au remède type pour un nouveau niveau de travail dans cette spirale.

Comment travaille la FES (Flower Essence Society) ?

L’inspiration est venue à travers la vie et le travail du docteur EDWARD BACH, créateur, il y a 65 ans du système floral qui porte son nom, et qui a eu la grande intuition d’intégrer les polarités de la Nature et de l’Humanité, de la campagne et de la ville, de la science et de la spiritualité.

Les essences de Californie ont été élaborées dans une période de défis, comme l’effondrement des structures des valeurs traditionnelles, les changements des rôles masculin et féminin, l’augmentation de la violence et de l’autodestruction, l’opposition des valeurs technologiques aux valeurs morales, humaines et spirituelles.

La thérapie florale n’est pas une voie magique mais un cheminement interne qui ne remplace pas d’autres thérapies. Les essences florales ne sont pas des drogues mais des catalyseurs qui transforment l’individu à l’intérieur.

J’aimerais raconter à ce sujet une petite anecdote. Dans mon travail au service de psychopathologie dans un hôpital public, je n’ai pas seulement des patients mais aussi des collègues. L’une d’entre elles est venue un jour vers moi et m’a demandé si j’avais un moment à lui consacrer car elle désirait me parler.

Nous sommes allées prendre un café au bar de l’hôpital et elle m’a fait part de diverses situations problématiques qu’elle était en train de vivre. Je lui ai suggéré de prendre des essences florales. C’était la première fois que quelqu’un lui en parlait, mais elle a accepté immédiatement. Je crois qu’elle était tellement désespérée qu’elle aurait accepté n’importe quelle proposition susceptible de la sortir de son état. Elle a eu la chance de me rencontrer comme intermédiaire pour connaître quelque chose d’aussi merveilleux que les essences florales. Je lui en ai prescrit. Elle les a prises. Puis nous avons modifié la formule. Par la suite, elle a commencé à s’y intéresser, à les étudier et à approfondir ses connaissances sur le sujet. Aujourd’hui, non seulement elle en prend encore, mais elle les prescrit à ses patients.

Les années ont passé. Elle a quitté l’hôpital et changé de décor.

Il y a quelques jours, elle est revenue nous faire une visite et elle a cherché à me voir. Nous sommes tombées dans les bras l’une de l’autre et elle m’a dit :

« Claudia, j’ai quitté la maison de mes parents. Maintenant je vis seule. Quand j’ai rassemblé mes affaires pour les emporter, j’ai retrouvé la première  formule des essences florales que j’avais prises, et je me suis souvenu de ce que tu m’avais dit  à cette occasion. Tu m’avais dit : « les fleurs vont changer ta vie ». Tu avais raison. Elles l’ont changée. Merci beaucoup. »  Et nous nous sommes embrassées à nouveau.

Je pense que toutes les personne qui ont emprunté la voie des essences florales disent la même chose. Les fleurs ont changé notre vie… dans le bon sens. Merci beaucoup !

Patricia et Richard disent que le travail du thérapeute est de guider les gens vers une compréhension d’eux-mêmes. Le rôle des essences florales est d’accompagner ce processus.

Elles permettent une transformation au niveau émotionnel. Elle ne constituent pas une thérapie isolée, ne suppriment pas les problèmes et ne sont pas un antidote à ceux-ci. Elles aident à prendre pleinement conscience des émotions et à apprendre leur leçon en intégrant les énergies positives et en permettant de se débarrasser de ce qui est inutile au développement et à l’évolution de la personne.

En ce qui concerne les relations sociales, leur action est intimement liée à la façon dont la personne est reliée à elle-même, et elles permettent par conséquent de faire tomber les barrières internes qui perturbent le contact avec les autres.

Dans notre culture, le domaine où il existe le plus de confusion et d’angoisse est celui qui a trait aux identités masculine et féminine et à la sexualité. La crise des rôles traditionnels et des structures familiales a entraîné une augmentation énorme de la liberté sexuelle, sans croissance parallèle de maturité et de sagesse.

Pour beaucoup de gens, la sexualité s’est déshumanisée, elle est devenue source d’abus et d’exploitation. Les essences florales aident à clarifier ces dysfonctionnements, pour que la sexualité puisse être une saine expression de l’amour.

La consommation de drogue et l’alcoolisme cachent aussi une grande variété de conflits émotionnels à recadrer. Plusieurs essences florales peuvent y contribuer.

Les essences florales travaillent d’abord au niveau du corps astral, des désirs, et elles équilibrent les émotions. Elles ont aussi un fort impact sur le corps éthérique.

La plupart des gens se sentent beaucoup plus à l’aise quand ils parlent de leurs problèmes physiques que de leurs sentiments, de leurs émotions ou des maux de leur âme. Pourtant c’est à eux que s’adressent les essences florales.

L’objectif de ces essences est l’évolution spirituelle, et pas simplement le bien-être physique et émotionnel, le bonheur ou le succès. Elles ont pour objectif une croissance intégrale de l’individu.

Quand on sélectionne les essences appropriées pour le patient ou pour soi-même, si c’est le cas, il est fondamental d’identifier les émotions qui sont en jeu. Cela ne veut pas dire qu’il faille écraser la personne dès le début en abordant des côtés très profonds de sa personnalité, car il se peut qu’elle ne soit pas prête pour cela. Le thérapeute doit tenir compte de ces aspects, mais il doit aussi bien voir la façon dont il doit lui-même avancer face à l’évolution de son patient. En psychologie, cela s’appelle tenir compte du timing du consultant.

Il ne faut pas aller trop vite : il s’agit d’un objectif à long terme, qui doit être atteint graduellement.


Remarque importante: les essences florales ne sont pas un médicament et ne peuvent se substituer à un traitement médical.
Avant de les utiliser,
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